Des voisins et des crêpes

Comme tous les ans c’est l’effervescence place du poids public à Vannes. Dans une joyeuse pagaille on s’active de toute part. La fête des voisins du quartier du poids public revêt un caractère très particulier, non seulement elle est célébrée dans le centre historique de la ville avec son cadre magnifique composé de maisons à colombages qui font la fierté des habitants mais en plus, nombreux sont les commerçants qui se joignent à la fête et y apportent leurs spécialités ! Cette année encore le « menhir gourmand » représenté par Allan et Maryvonne mais aussi leurs farfadets (Katell, en salle, Arthur et Titouan aux fourneaux) contribueront à animer la fête. Ils apporteront une partie du matériel puisqu’ils ont des tables et des chaises mais les voisins se réjouissent surtout de leur participation pour une autre bonne raison : ils viendront avec leurs légendaires crêpes au tour de main si inimitable ! Katell a prévu l’appareil photo, il est indispensable d’immortaliser tout cela.

Autres personnalités très attendues Christian et Christelle, les boulangers et leurs pains et viennoiseries. Patrick, le boucher, s’occupe du barbecue et Gildas, l’agent immobilier vient toujours avec un taboulé, pas vraiment breton, mais préparé avec une recette libanaise revue à sa sauce personnelle où il adjoint des pois chiches et de la coriandre. Un délice de fraîcheur ! Toutes les figures de la ville sont là : Martin et sa gouaille, Hervé et ses blagues à deux balles, Monique les bons conseils. Cette année encore ils ont tous répondus présent !

Ce vendredi, la fête des voisins ne sera pas célébrée qu’à Vannes, puisque désormais c’est une tradition que l’on trouve dans toute l’Europe. Débutée en 1999 (20 ans déjà !) du 17 ème arrondissement de Paris où sa créatrice voulait recréer une ambiance village et resserrer les liens entre voisins parisiens (qui en général s’ignorent et vivent tous repliés sur eux – mêmes et leurs cercles d’intimes). Créer des liens, c’est créer de la solidarité et de la convivialité. Et le succès fût immédiat. Dès l’année suivante c’est 30 villes qui participaient à l’opération. En 2016, c’était 1 180 villes dans 36 pays, certains bien au-delà de l’Europe, jusqu’en Azerbaïdjan, regroupant 25 millions de personnes dont 8,5 millions de français. Un succès phénoménal qui a lieu tous les ans au mois de mai, avec l’arrivée des beaux jours.  Le phénomène est tel qu’il y a désormais une journée européenne de voisins qui se déroule sous le patronage du Parlement européen.

Alors bonne fête des voisins à tous et que la fête commence …. Et se termine tard !

Pour retrouver la naissance du « menhir gourmand » :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=125&action=edit

A l’école de la crêpe

Pas besoin d’école pour savoir faire des crêpes me direz – vous, tout le monde sait les faire ! Et bien pas si sûr ! Produire une crêpe parfaite, rapidement demande un bon tour de main et ne s’improvise pas. A entendre les témoignages des élèves crêpiers des différentes écoles, les débuts sont parfois très laborieux ! Et puis être crêpier, ce n’est pas seulement savoir faire des crêpes, c’est aussi proposer des créations, savoir mélanger les saveurs et …. tenir sa crêperie !  

Les écoles pour devenir crêpier ne manquent pas, et pas seulement en Bretagne. Elles sont assez variées : de l’école privée où la formation se fait généralement en 1 à 4 jours pour acquérir le geste et les bases, à des formations par des associations nationales de formations pour adultes comme le GRETA qui propose une formation en 525 heures puis 8 semaines en entreprise et donne accès à un titre professionnel de maître crêpier.

Arthur, lui, notre premier commis, a choisi une autre voie. Après une période d’hésitation où il a commencé par voyager : Inde, Birmanie, Thaïlande, pour faire le point sur ses envies. Il a intégré la très prestigieuse école des maîtres crêpiers de Rennes. Ouverte en 1989 l’EMC² a déjà acquis une belle notoriété. Intégrée au centre culinaire de Rennes qui forme chaque année quelque 500 personnes, la majorité (environ 350) fera le choix d’une formation crêpes et galettes. Très à la mode aussi, école propose entre autres une formation snacking – Breizh. Mais un crêpier ce n’est pas qu’un tour de main, l’école forme les stagiaires à devenir de futurs chefs d’entreprise : création, reprise d’établissement déjà existant, et même food – truck,  qui se multiplient ces dernières années.

Autre raison de cet engouement : la galette est sans gluten ! Pourtant un souci d’approvisionnement commence à se faire sentir. En effet, contrairement à ce que l’on pourrait croire, seulement 30 % du sarrasin est produit en France. Cette absence de maîtrise fait monter le coût de la matière première.

A l’EMC² on vous apprend qu’une bonne crêpe c’est aussi une taille idéale,38 centimètres, soit juste un centimètre de moins que la plaque chauffante ( billig ) pour se garder une marge. Pour une bonne crêpe, il faut : une température idéale et une bonne hydratation de la pâte. Or celle – ci varie d’un type de farine à l’autre.

 Au centre, le nombre de stagiaire est réduit, maximum 10, pour assurer un bon encadrement et une bonne cohérence. La plupart des stagiaires sont en reconversion, ils ont exercé des métiers aussi différents que infographiste, micro – biologiste, prof de sport et leur formation peut être prise en charge sous condition.

Tout savoir sur la crêpe http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=98&action=edit

Le menhir, la Bretagne avant la Bretagne

« Menhir gourmand » vous avez dit ? Mais le menhir au final, celte ou pas celte ?

On a tous en tête indélébilement gravé cette image Obélix, ce gaulois habitant la Bretagne, revenant avec dans son dos un menhir qu’il vient de produire lui – même dans sa carrière de menhirs.  Les clichés ont la vie dure ! Les gaulois n’ont en effet jamais produit un seul menhir ! Ni dolmen, ni mégalithe, ni cairn, ni rien d’autre de ce genre d’ailleurs et ce pour une raison simple : les derniers mégalithes ont été érigés vers 2500 avant notre ère alors que les premiers celtes ne sont arrivés en Gaule que vers 450 ans avant Jésus – Christ. Il y a donc une différence de 2 000 ans !

Par contre, le terme menhir lui, est bien breton ! Il vient de maen, pierre et hir, longue mais il s’agit d’une construction tardive, en effet, les bretons parlaient quant à eux de pleuven ou pleuvan signifiant « pieu de pierre ».

Le menhir, qu’est – ce que c’est ? Il s’agit d’un mégalithe (une grosse pierre quoi ! ) planté verticalement. On en retrouve partout en Europe principalement à l’Ouest, là où la Terre s’arrête. Mais aussi en Afrique, en Asie et même en Amérique du Sud.

On pense aujourd’hui qu’ils avaient aussi leurs équivalent en bois.

Ils apparaissent au Néolithique soit entre 4 500 et 2 500 avant notre ère même si de nouvelles découvertes semblent indiquer que les premiers pourraient remonter jusqu’à 6 000 voire 7 000 ans avant notre ère.

Quelle est leur fonction ? La réponse restera peut – être en suspend pour toujours dans la mesure où ces civilisations ne connaissaient pas l’écriture. L’archéologie nous apporte quelques réponses sur leur mode de vie : on sait qu’ils étaient agriculteurs, qu’ils produisaient des poteries, des outils de pierre et des bijoux.

Leur mode de vie était agricole, ce qui amène à penser aux spécialistes que l’agencement de ces pierres aurait un lien avec des rites tournés autour des cycles saisonniers et de la fertilité, essentielle pour nourrir un peuple.

Hélas, un nombre important de ces mégalithes a été détruit qui rend encore plus difficile la tâche des archéologues à enquêter sur leurs origines.

Certaines de ces pierres sont gravées de formes généralement abstraites, peu sont réellement explicites. Par ailleurs il faut se méfier de signes apparus beaucoup plus récemment comme des croix chrétiennes par exemple. Ils sont sans lien avec les civilisations qui ont érigé les mégalithes.

Alors » menhir gourmand » c’est juste pour rire des clichés parce que les celtes, à part se demander qui avait bien pu les planter, n’en n’ont au final jamais eu l’usage !

Si vous voulez en savoir plus sur la naissance de la crêperie :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=125&action=edit

Si vous voulez en savoir plus sur la création du site de la crêperie :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=138&action=edit

Le menhir gourmand s’engage pour la qualité et l’éco – responsabilité

Sarrasin en fleur

Très tôt Allan et Maryvonne se sont sentis responsables de l’environnement. Et ce avant même qu’ils ouvrent leur restaurant. A fil des années la question est devenue de plus en plus prégnante même si nos crêpiers se sentaient d’abord impuissants. Difficile au début de trouver des producteurs et agriculteurs bio ! Il a fallu lutter mais le résultat est là et ils en sont fiers. Toujours à la recherche du bon produit, du produit authentique, nos apprentis écolos ont très vite compris l’urgence à chercher des produits près de chez soi, y compris pour les produits régionaux. Pourquoi aller chercher un cidre en Bretagne Nord ? N’y a – t – il pas de bons producteurs près de chez soi ? Et pour les fraises ? Celles de Plougastel ne sont – elle pas renommées au-delà des frontières …. de la Bretagne ? Quand on est restaurateur de qualité, on fait sa confiture soi – même avec les produits du producteur que l’on connait personnellement et qu’on va voir régulièrement. Et s’il n’y a plus de fraises en hiver, c’est comme ça !  On n’en proposera pas à la carte ! D’ailleurs nos ancêtres mangeaient en fonction des saisons, ça ne leur a pas si mal réussi semble – t – il.

Outre le contrat de confiance qui s’est instauré entre Allan et Maryvonne, leur producteur de fraises, et d’autres producteurs locaux, un lien particulier c’est aussi instauré avec François. François n’est pas encore un producteur complètement bio, il est en transition écologique et ce n’est pas facile. François produit du sarrasin. Du sarrasin local et de très bonne qualité. Depuis longtemps il voulait passer au bio mais il se sentait très seul. Suite à un cancer, il s’est profondément remis en question sur l’utilisation qu’il faisait des pesticides et insecticides. Il avait acquis la conviction que si ces produits l’avaient affecté, ils avaient aussi affecté la terre de ses ancêtres, mais aussi peut – être les consommateurs finaux qui mangeaient la production dont il était si fier. Se reconvertir, c’est beaucoup d’investissement financier et personnel. Il y a le risque de contamination de la parcelle par des voisins non – bio et aussi les sempiternelles lourdeurs administratives. Alors lorsque Allan et Maryvonne l’ont contacté et ont décidé de lui faire confiance et même de l’accompagner. François s’est senti pousser des ailes. Produire sereinement un vrai produit du terroir de qualité et sain pour l’organisme et pour la planète.

Lire aussi http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=134&action=edit

Le « menhir gourmand » 2.0

Katell en a assez ! On a bientôt entamé 20 % du XXIème siècle et le « menhir gourmand » n’est toujours pas connecté !! Trop c’est trop et les deux autres farfadets sont bien d’accord ! Même Arthur qui surfe peu et fréquente peu les réseaux sociaux est de cet avis. Katell est très Insta, comme elle dit. Ttitouan plutôt twitter pour tacler sa bande. Arthur, plus rêveur, fait comme ses parents, il surfe sur Facebook où il partage ses photos de voyages et y relate ses aventures. Il y suit aussi l’actu de sa communauté ! D’ailleurs les potes des farfadets leurs font régulièrement la remarque…. Et les taquinent à ce sujet  : « Alors, le menhir ! Toujours pas sorti de sa grotte ?? « 

Bien sûr le menhir est ultra connu dans la région et, situé en centre-ville, est incontournable des touristes, mais ce n’est pas une raison, il faut vivre avec son temps ! D’ailleurs, dans leur vie personnelle Maryvonne et Allan sont plutôt connectés, donc le problème ne vient pas de là !

Katell prend les choses en main ! Elle a un pote dans l’informatique qui lui a expliqué quelques trucs. Il faut bien qu’elle ait quelques arguments pour convaincre les tauliers ! Oui bien sûr il va falloir payer un hébergeur mais le resto tourne plutôt bien ! Pour le site, ok, elle n’a pas d’ami community manger mais elle connait un copain d’un copain d’un copain ….. Enfin peu importe, quand on voit les pubs sur Youtube ça a l’air super simple ! En quelques clics tout est réglé !! D’ailleurs son ami l’a bien briefée, il lui a expliqué qu’il faut WordPress parce que c’est le numéro 1 mondial avec 30 % des parts de marché et puis c’est super facile. Et si en plus, si on prend wordpress comme hébergeur, ça coûte moins cher. L’inconvénient dans ce cas de figure c’est que wordpress a la main sur le site et peut y imposer de la publicité non désirée, mais ça diminue les coups !

On pourrait se contenter d’une page Facebook, mais ce n’est pas là que vont les gens en priorité lorsqu’ils cherchent un resto ! Facebook ce sera pour plus tard, pour animer la communauté du menhir. Et puis ça, d’ailleurs, elle, Katell, aidée par les marmitons, elle s’en chargera !   

Allan et Maryvonne font semblant d’hésiter, il faut bien un peu les faire mariner ces petits jeunes nés à une époque où tout est immédiat.

Aller ! c’est décidé, Katell a été plus que convaincante, le menhir sera désormais 2.0 !

Avant de vivre l’aventure du menhir 2.0 découvrez comment le « menhir gourmand » est né :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=125&action=edit

Dès lors, restons en contact 😉 : http://

La noix de Saint – Jacques, c’est la star chez Maryvonne et Allan

Produit star au menhir gourmand, la noix de Saint – Jacques fait la fierté de la maison. Ce mollusque à la fois fragile et subtile se prépare avec délicatesse et enchante les papilles pour peu qu’on sache le sublimer aussi bien que la recette de Maryvonne et Allan ne le fait.

Mais revenons un instant sur le spécimen. Le mollusque bivalve délicat dont je vous ferai grâce du nom latin à l’étrange particularité de posséder 200 yeux ! Vous m’avez bien lue, l’animal possède des embryons d’yeux formés de sortes de miroirs. C’est suffisamment rare dans le monde des coquillages pour en parler. L’autre particularité est qu’il est hermaphrodite. Ce que l’on appelle le corail est en fait sa glande génitale. La partie orangée est féminine, la partie ivoire de la glande est masculine. La dernière partie est le pied. Ce qui est étrange également c’est que les 2 parties n’arrivent pas à maturité en même temps, les gamètes mâles maturant plus vite que les femelles.

Dans la nature elle peut vivre jusqu’à 20 ans. On la trouve de l’Écosse à l’Italie. Pour être commercialisable elle doit peser 190 g dont 120 de coquille.Sa pêche demande l’emploi de bateaux particuliers, les coquilliers.

En Bretagne on l’appelle krogenn sant – Jakez ou kalipezenn

En France sa pêche est très réglementée. C’est un arrêté préfectoral qui en décide à dates fixes l’hiver. Il y a une bonne raison à cela, il convient de protéger l’espèce. Le mollusque ne doit pas être pêché s’il n’a pas atteint la maturité sexuelle soit au bout de deux à trois ans selon les lieux de pêche. Il faut aussi un permis de pêche spécial pour cela et respecter une taille minimum.Les juvéniles sont systématiquement remis à l’eau. Toutefois le coquillage ne fait pas l’objet de quotas au niveau européen. l’espère n’est pas en danger à l’heure actuelle en raison de ces pratiques de pêche raisonnée.

La pêche se fait à la « drague » c’est-à-dire qu’un filet racle le fond de la mer pour les remonter. Ces filets font eux aussi l’objet d’une réglementation.

La coquille Saint – Jacques ne se pêche pas en Sud Bretagne pourtant Allan et Maryvonne ont décidé d’en faire un de leurs ingrédients star en raison de la finesse de ce produit mais aussi en raison d’une aventure personnelle. En effet, c’est un peu par hasard qu’ils ont fait la rencontre de pêcheurs de Saint – Jacques. Ces derniers les ont initiés au plaisir subtile du bivalve. Une amitié est même née entre nos crêpiers et Didier, pêcheur du Pas – de – Calais qui pratique, bien évidemment, une pêche responsable en allant au-delà des règles en vigueur et en s’impliquant dans la protection de l’espèce !

Alors n’hésitez plus !! Venez goûter la fameuse crêpe à la Saint – Jacques et sa fondue de poireau, spécialité de la maison !

Pour tout savoir sur les crêpes :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=98&action=edit

Pour tout savoir sur l’engagement qualité et éco – responsabilité du « menhir gourmand » :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=144&action=edit

« Au menhir gourmand », le cœur battant de Vannes

C’est en 1985 que les parents de Maryvonne décident de prendre leur retraite. Ils sont crêpiers, n’ont qu’une fille mais celle – ci, infirmière, aime son métier et ne semble absolument pas disposée à reprendre la crêperie familiale. C’est bien dommage, le petit restaurant au cœur de Vannes tourne bien. Il est idéalement situé et la cuisine des patrons a bonne réputation. Mais Maryvonne n’a pas la tête à ça. C’est Allan, son mari qui au contraire se désespère de voir ce si beau commerce fermer. Il travaille à la capitainerie du port, les navires, c’est toute sa vie mais voir cette quasi institution de Vannes mourir le désespère. Avec tout son talent de persuasion il entreprend de faire changer d’avis Maryvonne . Et ça marche ! Pourtant la belle aventure se transforme vite en cauchemar ! Eh oui, le couple veut faire des aménagements, moderniser le lieu et l’architecte des bâtiments de France ne l’entend pas du tout de cette oreille !

C’est que Vannes est une destination touristique très prisée. Cette commune de plus de 53 000 habitants est en effet riche de son histoire architecturale.

Les vénètes sont les premiers habitants des lieux. Ils s’opposent aux légions de César mais passeront finalement sous administration romaine. La ville est alors appelée Dariotum. Au V éme siècle elle devient un évêché. On y consacre Saint – Paterne, évêque de Vannes, un des 7 saints fondateurs de la Bretagne. Une Église lui est consacrée. Au centre de Vannes, elle trône toujours aussi fièrement. Mais ce n’est pas la cathédrale. La cathédrale, c’est Saint –Pierre.

La ville est aussi connue pour avoir été la ville de Nominoë, souverain de Bretagne de 845 à 851. La ville est par ailleurs célèbre pour ses remparts et ses nombreuses rues étroites fièrement encadrées par des maisons à colombages.

Et tout le problème est bien là, comment concilier cet héritage, ce fabuleux patrimoine avec les nécessités d’aménagement moderne ? Car outre les remises aux normes et le fait que les conditions de travail ont changé, Allan et Maryvonne veulent une baie vitrée et prévoient une terrasse. L’architecte des bâtiments de France est dur à convaincre ! Mais nos deux entrepreneurs ne sont pas au bout de leurs surprises : la crêperie a besoin de lourds travaux : électricité, sanitaires, diagnostic amiante, termites etc. les contraintes administratives ne manquent pas, au contraire, elles pleuvent !!

Mais Maryvonne et Allan sont déterminés ! Ils iront jusqu’au bout ! Et  après presque 2 ans de tracasseries administratives et de travaux la crêperie finit par rouvrir …. Pour le plus grand bonheur de toutes les papilles !

Le « menhir gourmand » est désormais sur la toile :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=138&action=edit

Le cidre dans tous ses états

Ah le cidre ! Quoi de mieux pour accompagner une bonne crêpe que cette boisson à base de pomme ? Peu alcoolisée, entre 2 et 8 %, elle provient de la fermentation de la pomme.

Le saviez – vous ? Il y a en fait deux types de pommiers : ceux que l’on appelle les « à cidre », pour faire le précieux nectar et « à couteau », c’est-à-dire pour produire des pommes à croquer, tout simplement !

On distingue aussi deux sortes de cidre : le « cidre de table », ordinaire et le « cidre bouché », de qualité supérieure.

C’est qu’il ne date pas d’hier notre cidre, déjà dans l’antiquité on le fabriquait au même titre que la bière. On pense qu’il est purement breton, mais non ! Il était connu des égyptiens figurez – vous ! Grecs, romains, gaulois bien sûr mais aussi hébreux, tous en produisaient et en buvait ce qui lui confère une renommée internationale.

Après ce petit panorama historique et géographique du cidre, intéressons-nous maintenant à sa production. La récolte de la pomme à cidre est particulière, en effet, celle – ci se fait alors que le fruit est déjà tombé ! Étonnant, non ?

Tout d’abord on broie la pomme. On utilise une meule appelée « gadage ». Puis vient la macération ou marçage dans une cuve et cela durant plusieurs heures.  Normalement, dans la première partie du processus de fabrication, il n’y a pas de levure ajoutée, la flore présente étant suffisante pour agir, l’ethanol (l’alcool se développe naturellement). Puis on ajoute de la levure qui consomme les sucres et libère les arômes.  Enfin c’est le pressurage et la mise en fûts.

Selon que l’on laisse la fermentation aller à son terme ou non, on va distinguer 3 grands sortes de cidres :

  • Le cidre doux, c’est-à-dire sucré, qui sent bon la pomme et dont le degré d’alcool va être inférieur à 3°. Généralement consommé avec les crêpes sucrées.
  • Le cidre demi – sec ou brut qui lui titre entre 3 et 5 ° et accompagne généralement les crêpes salées.

Et enfin il existe un cidre traditionnel à plus de 5 °, plus acidulé, très peu sucré en général trouble et que l’on va trouver plutôt en Espagne, dans les Asturies et au Pays basque même si en France il n’est pas commercialisé sous ce nom car la loi française ne considère pas que ce soit du cidre

Dernière catégorie, non plus traditionnelle, mais purement commerciale celle-là, le cidre rosé produit à partir d’une pomme à chair rouge. Il est peu alcoolisé (environ 3°) c’est un cidre doux.

Pour tout savoir sur la crêpe qui l’accompagne généralement :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=98&action=edit

Sur l’engagement qualité et produits bio du « menhir gourmand » :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=144&action=edit

33 ans de fidélité au festival inter – celtique !

33 ans, 33 ans déjà que Maryvonne et Allan tiennent leur stand au festival inter – celtique de Lorient. Ils n’en manqueraient un pour rien au monde ! Qui ignore encore ce grand rendez – vous incontournable de la celtitude connu pour son défilé, ses danses traditionnelles, ces bagads et sa musique si particulière ? Mais saviez – vous que c’est aussi un rendez – vous culinaire ? L’occasion pour nos deux comparses de mettre leur savoir – faire et leurs recettes en avant mais aussi de présenter les agriculteurs et les producteurs avec qui ils ont l’habitude de travailler ! Tous bio ou en transition écologique et bien sûr, locaux dans la mesure du possible.

Mais avant de vous détailler les surprises de cette année concoctées par Maryvonne et Allan, revenons un instant sur cette folle aventure. Le festival, ou FIL (festival Interceltique de Lorient) commence en 1971. En breton on l’appelle « Emvod ar Gelted en Oriant ». Compétition de bagadoù au départ, il s’est élargi pour devenir un des festivals majeurs en France, jusqu’à 800 000 personnes sur 10 jours. En 1996, il est même considéré par la Commission européenne comme l’un des treize plus grands festivals européens. Une belle reconnaissance à l’extérieur de nos frontières.

Sa programmation est large. On retrouve principalement des concerts et de la danse traditionnelle mais il y a aussi des compétions de groupes musicaux et bien sûr un championnat de bagadoù.

Pour le reste, ce sont des compétions de danse (avec la fédération War’l leur) mais aussi des défilés et la présentation de spécificités culturelles et culinaires.

Autre temps fort du festival : la « grande parade des nations celtes » où se pressent quelque 3 500 musiciens, chanteurs et danseurs. « Le triomphe des sonneurs » où, là, c’est une soixantaine de badgadoù qui se produisent. L’évènement est si important qu’il est même retransmis à la télévision française. En particulier le défilé et le grand concert de clôture.

Chaque année une Nation est mise à l’honneur, et cette année est particulièrement importante pour la Bretagne et Maryvonne et Allan puisque cette Nation c’est précisément la Bretagne. Alors plus que jamais nos 2 vannetais doivent faire honneur à la cuisine bretonne et à leurs spécialités.

Après mure réflexion, le produit star mis en avant sur le stand sera le caramel au beurre salé. Le « menhir gourmand » travaille en effet avec un producteur local de Plouermel qui lui-même travaille en circuit court. Bonbons de caramel bien sûr, mais aussi crème de caramel, biscuit au caramel et bien évidement une crêpe au caramel dont vous me direz des nouvelles : duo de coulis caramel beurre salé, chocolat et glace vanille Bourbon ! On en a déjà l’eau à la bouche !

 A voir aussi : tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la crêpe sans jamais oser le demander  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=98&action=edit

Sur les producteurs locaux avec qui Maryvonne et Allan travaillent  :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=144&action=edit

Sur un autre événement auquel le « menhir gourmand » participe :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=169&action=edit

La crêpe, on ne va pas en faire tout un froment !

La crêpe, pour ceux qui en douteraient encore est une spécialité culinaire bretonne !! En bon breton on dit : krampouezh. A vos souhaits !

Il y en a deux sortes :

  • Celle à la farine de froment, aussi dénommée bleud gwinizh. Les ingrédients sont les suivants : farine, œufs, sucre, lait. Sa pâte est légère, un peu craquante et sucrée, elle est donc idéale pour les desserts.
  • Celle qu’on appelle communément « blé noir ». En fait de blé noir, il s’agit de sarrasin, qui est une plante et non une céréale et donc totalement sans gluten ! Son nom breton est bleud ed-du. Les ingrédients : farine de sarrasin, eau, sel. On peut y ajouter des œufs et du lait. La texture de la pâte est plutôt molle. C’est l’ingrédient de base de la galette ( et non pas la crêpe salée comme disent les parisiens !)

Lorsque l’œuf est déposé dessus comme un œuf au plat, on parle d’œuf miroir.

Dès lors, salée comme sucrée, toutes les fantaisies sont possibles !

  • Sucée, on vous proposera la traditionnelle crêpe Suzette c’est-à-dire sucrée et flambée au Grand Marnier ou normande (sic !) à base de pommes pochées et flambée (là encore) mais avec du calva cette fois. Pour les gourmands qui aiment les desserts riches, il y a aussi la crêpe crème de marron avec son nuage de chantilly  en accompagnement. Les téméraires aiment mélanger les contrastes : la crêpe servie chaude peut être accompagnée d’une boule de glace au choix.
  • Passons à la salée maintenant. La galette de base est souvent accompagnée de jambon et de fromage fondu. Les restaurants proposent la plupart du temps de composer vous – même votre crêpe avec des suppléments que vous sélectionnez : œuf, champignons, tomates etc. les choix ne manquent pas généralement. Mais restent les grands classiques : à l’andouillette de Vire ou Guéméné, accompagnée de moutarde ou encore oignons et champignons. Là encore c’est vous qui composez selon vos goûts.

Après les ingrédients, la cuisson.

Elles se cuisent sur une plaque dénommée billig (ou pillig selon les endroits). La pâte après avoir reposé au moins une heure est étalée dessus avec une sorte de racloir dénommé rozell. Puis on la décolle pour la retourner à l’aide de la skliñsell.

Même en Bretagne, on dit que la première crêpe est toujours ratée !  On la donnera donc, selon les traditions, soit au chien soit à l’innocent de la maison.

Pour la dernière, c’est pareil. Il reste soit trop de pâte, soit pas assez. Du coup elle aussi est imparfaite.

Bon appétit !

Et pour accompagner vos crêpes, songez au cidre :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=120&action=edit

Si une galette de la mer vous tente lisez aussi :   http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=134&action=edit

Sur la qualité de nos produits et l’éco – responsabilité :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=144&action=edit