La crêpe, on ne va pas en faire tout un froment !

La crêpe, pour ceux qui en douteraient encore est une spécialité culinaire bretonne !! En bon breton on dit : krampouezh. A vos souhaits !

Il y en a deux sortes :

  • Celle à la farine de froment, aussi dénommée bleud gwinizh. Les ingrédients sont les suivants : farine, œufs, sucre, lait. Sa pâte est légère, un peu craquante et sucrée, elle est donc idéale pour les desserts.
  • Celle qu’on appelle communément « blé noir ». En fait de blé noir, il s’agit de sarrasin, qui est une plante et non une céréale et donc totalement sans gluten ! Son nom breton est bleud ed-du. Les ingrédients : farine de sarrasin, eau, sel. On peut y ajouter des œufs et du lait. La texture de la pâte est plutôt molle. C’est l’ingrédient de base de la galette ( et non pas la crêpe salée comme disent les parisiens !)

Lorsque l’œuf est déposé dessus comme un œuf au plat, on parle d’œuf miroir.

Dès lors, salée comme sucrée, toutes les fantaisies sont possibles !

  • Sucée, on vous proposera la traditionnelle crêpe Suzette c’est-à-dire sucrée et flambée au Grand Marnier ou normande (sic !) à base de pommes pochées et flambée (là encore) mais avec du calva cette fois. Pour les gourmands qui aiment les desserts riches, il y a aussi la crêpe crème de marron avec son nuage de chantilly  en accompagnement. Les téméraires aiment mélanger les contrastes : la crêpe servie chaude peut être accompagnée d’une boule de glace au choix.
  • Passons à la salée maintenant. La galette de base est souvent accompagnée de jambon et de fromage fondu. Les restaurants proposent la plupart du temps de composer vous – même votre crêpe avec des suppléments que vous sélectionnez : œuf, champignons, tomates etc. les choix ne manquent pas généralement. Mais restent les grands classiques : à l’andouillette de Vire ou Guéméné, accompagnée de moutarde ou encore oignons et champignons. Là encore c’est vous qui composez selon vos goûts.

Après les ingrédients, la cuisson.

Elles se cuisent sur une plaque dénommée billig (ou pillig selon les endroits). La pâte après avoir reposé au moins une heure est étalée dessus avec une sorte de racloir dénommé rozell. Puis on la décolle pour la retourner à l’aide de la skliñsell.

Même en Bretagne, on dit que la première crêpe est toujours ratée !  On la donnera donc, selon les traditions, soit au chien soit à l’innocent de la maison.

Pour la dernière, c’est pareil. Il reste soit trop de pâte, soit pas assez. Du coup elle aussi est imparfaite.

Bon appétit !

Et pour accompagner vos crêpes, songez au cidre :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=120&action=edit

Si une galette de la mer vous tente lisez aussi :   http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=134&action=edit

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