Le menhir, la Bretagne avant la Bretagne

« Menhir gourmand » vous avez dit ? Mais le menhir au final, celte ou pas celte ?

On a tous en tête indélébilement gravé cette image Obélix, ce gaulois habitant la Bretagne, revenant avec dans son dos un menhir qu’il vient de produire lui – même dans sa carrière de menhirs.  Les clichés ont la vie dure ! Les gaulois n’ont en effet jamais produit un seul menhir ! Ni dolmen, ni mégalithe, ni cairn, ni rien d’autre de ce genre d’ailleurs et ce pour une raison simple : les derniers mégalithes ont été érigés vers 2500 avant notre ère alors que les premiers celtes ne sont arrivés en Gaule que vers 450 ans avant Jésus – Christ. Il y a donc une différence de 2 000 ans !

Par contre, le terme menhir lui, est bien breton ! Il vient de maen, pierre et hir, longue mais il s’agit d’une construction tardive, en effet, les bretons parlaient quant à eux de pleuven ou pleuvan signifiant « pieu de pierre ».

Le menhir, qu’est – ce que c’est ? Il s’agit d’un mégalithe (une grosse pierre quoi ! ) planté verticalement. On en retrouve partout en Europe principalement à l’Ouest, là où la Terre s’arrête. Mais aussi en Afrique, en Asie et même en Amérique du Sud.

On pense aujourd’hui qu’ils avaient aussi leurs équivalent en bois.

Ils apparaissent au Néolithique soit entre 4 500 et 2 500 avant notre ère même si de nouvelles découvertes semblent indiquer que les premiers pourraient remonter jusqu’à 6 000 voire 7 000 ans avant notre ère.

Quelle est leur fonction ? La réponse restera peut – être en suspend pour toujours dans la mesure où ces civilisations ne connaissaient pas l’écriture. L’archéologie nous apporte quelques réponses sur leur mode de vie : on sait qu’ils étaient agriculteurs, qu’ils produisaient des poteries, des outils de pierre et des bijoux.

Leur mode de vie était agricole, ce qui amène à penser aux spécialistes que l’agencement de ces pierres aurait un lien avec des rites tournés autour des cycles saisonniers et de la fertilité, essentielle pour nourrir un peuple.

Hélas, un nombre important de ces mégalithes a été détruit qui rend encore plus difficile la tâche des archéologues à enquêter sur leurs origines.

Certaines de ces pierres sont gravées de formes généralement abstraites, peu sont réellement explicites. Par ailleurs il faut se méfier de signes apparus beaucoup plus récemment comme des croix chrétiennes par exemple. Ils sont sans lien avec les civilisations qui ont érigé les mégalithes.

Alors » menhir gourmand » c’est juste pour rire des clichés parce que les celtes, à part se demander qui avait bien pu les planter, n’en n’ont au final jamais eu l’usage !

Si vous voulez en savoir plus sur la naissance de la crêperie :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=125&action=edit

Si vous voulez en savoir plus sur la création du site de la crêperie :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=138&action=edit

Le « menhir gourmand » 2.0

Katell en a assez ! On a bientôt entamé 20 % du XXIème siècle et le « menhir gourmand » n’est toujours pas connecté !! Trop c’est trop et les deux autres farfadets sont bien d’accord ! Même Arthur qui surfe peu et fréquente peu les réseaux sociaux est de cet avis. Katell est très Insta, comme elle dit. Ttitouan plutôt twitter pour tacler sa bande. Arthur, plus rêveur, fait comme ses parents, il surfe sur Facebook où il partage ses photos de voyages et y relate ses aventures. Il y suit aussi l’actu de sa communauté ! D’ailleurs les potes des farfadets leurs font régulièrement la remarque…. Et les taquinent à ce sujet  : « Alors, le menhir ! Toujours pas sorti de sa grotte ?? « 

Bien sûr le menhir est ultra connu dans la région et, situé en centre-ville, est incontournable des touristes, mais ce n’est pas une raison, il faut vivre avec son temps ! D’ailleurs, dans leur vie personnelle Maryvonne et Allan sont plutôt connectés, donc le problème ne vient pas de là !

Katell prend les choses en main ! Elle a un pote dans l’informatique qui lui a expliqué quelques trucs. Il faut bien qu’elle ait quelques arguments pour convaincre les tauliers ! Oui bien sûr il va falloir payer un hébergeur mais le resto tourne plutôt bien ! Pour le site, ok, elle n’a pas d’ami community manger mais elle connait un copain d’un copain d’un copain ….. Enfin peu importe, quand on voit les pubs sur Youtube ça a l’air super simple ! En quelques clics tout est réglé !! D’ailleurs son ami l’a bien briefée, il lui a expliqué qu’il faut WordPress parce que c’est le numéro 1 mondial avec 30 % des parts de marché et puis c’est super facile. Et si en plus, si on prend wordpress comme hébergeur, ça coûte moins cher. L’inconvénient dans ce cas de figure c’est que wordpress a la main sur le site et peut y imposer de la publicité non désirée, mais ça diminue les coups !

On pourrait se contenter d’une page Facebook, mais ce n’est pas là que vont les gens en priorité lorsqu’ils cherchent un resto ! Facebook ce sera pour plus tard, pour animer la communauté du menhir. Et puis ça, d’ailleurs, elle, Katell, aidée par les marmitons, elle s’en chargera !   

Allan et Maryvonne font semblant d’hésiter, il faut bien un peu les faire mariner ces petits jeunes nés à une époque où tout est immédiat.

Aller ! c’est décidé, Katell a été plus que convaincante, le menhir sera désormais 2.0 !

Avant de vivre l’aventure du menhir 2.0 découvrez comment le « menhir gourmand » est né :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=125&action=edit

Dès lors, restons en contact 😉 : http://

« Au menhir gourmand », le cœur battant de Vannes

C’est en 1985 que les parents de Maryvonne décident de prendre leur retraite. Ils sont crêpiers, n’ont qu’une fille mais celle – ci, infirmière, aime son métier et ne semble absolument pas disposée à reprendre la crêperie familiale. C’est bien dommage, le petit restaurant au cœur de Vannes tourne bien. Il est idéalement situé et la cuisine des patrons a bonne réputation. Mais Maryvonne n’a pas la tête à ça. C’est Allan, son mari qui au contraire se désespère de voir ce si beau commerce fermer. Il travaille à la capitainerie du port, les navires, c’est toute sa vie mais voir cette quasi institution de Vannes mourir le désespère. Avec tout son talent de persuasion il entreprend de faire changer d’avis Maryvonne . Et ça marche ! Pourtant la belle aventure se transforme vite en cauchemar ! Eh oui, le couple veut faire des aménagements, moderniser le lieu et l’architecte des bâtiments de France ne l’entend pas du tout de cette oreille !

C’est que Vannes est une destination touristique très prisée. Cette commune de plus de 53 000 habitants est en effet riche de son histoire architecturale.

Les vénètes sont les premiers habitants des lieux. Ils s’opposent aux légions de César mais passeront finalement sous administration romaine. La ville est alors appelée Dariotum. Au V éme siècle elle devient un évêché. On y consacre Saint – Paterne, évêque de Vannes, un des 7 saints fondateurs de la Bretagne. Une Église lui est consacrée. Au centre de Vannes, elle trône toujours aussi fièrement. Mais ce n’est pas la cathédrale. La cathédrale, c’est Saint –Pierre.

La ville est aussi connue pour avoir été la ville de Nominoë, souverain de Bretagne de 845 à 851. La ville est par ailleurs célèbre pour ses remparts et ses nombreuses rues étroites fièrement encadrées par des maisons à colombages.

Et tout le problème est bien là, comment concilier cet héritage, ce fabuleux patrimoine avec les nécessités d’aménagement moderne ? Car outre les remises aux normes et le fait que les conditions de travail ont changé, Allan et Maryvonne veulent une baie vitrée et prévoient une terrasse. L’architecte des bâtiments de France est dur à convaincre ! Mais nos deux entrepreneurs ne sont pas au bout de leurs surprises : la crêperie a besoin de lourds travaux : électricité, sanitaires, diagnostic amiante, termites etc. les contraintes administratives ne manquent pas, au contraire, elles pleuvent !!

Mais Maryvonne et Allan sont déterminés ! Ils iront jusqu’au bout ! Et  après presque 2 ans de tracasseries administratives et de travaux la crêperie finit par rouvrir …. Pour le plus grand bonheur de toutes les papilles !

Le « menhir gourmand » est désormais sur la toile :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=138&action=edit