Des voisins et des crêpes

Comme tous les ans c’est l’effervescence place du poids public à Vannes. Dans une joyeuse pagaille on s’active de toute part. La fête des voisins du quartier du poids public revêt un caractère très particulier, non seulement elle est célébrée dans le centre historique de la ville avec son cadre magnifique composé de maisons à colombages qui font la fierté des habitants mais en plus, nombreux sont les commerçants qui se joignent à la fête et y apportent leurs spécialités ! Cette année encore le « menhir gourmand » représenté par Allan et Maryvonne mais aussi leurs farfadets (Katell, en salle, Arthur et Titouan aux fourneaux) contribueront à animer la fête. Ils apporteront une partie du matériel puisqu’ils ont des tables et des chaises mais les voisins se réjouissent surtout de leur participation pour une autre bonne raison : ils viendront avec leurs légendaires crêpes au tour de main si inimitable ! Katell a prévu l’appareil photo, il est indispensable d’immortaliser tout cela.

Autres personnalités très attendues Christian et Christelle, les boulangers et leurs pains et viennoiseries. Patrick, le boucher, s’occupe du barbecue et Gildas, l’agent immobilier vient toujours avec un taboulé, pas vraiment breton, mais préparé avec une recette libanaise revue à sa sauce personnelle où il adjoint des pois chiches et de la coriandre. Un délice de fraîcheur ! Toutes les figures de la ville sont là : Martin et sa gouaille, Hervé et ses blagues à deux balles, Monique les bons conseils. Cette année encore ils ont tous répondus présent !

Ce vendredi, la fête des voisins ne sera pas célébrée qu’à Vannes, puisque désormais c’est une tradition que l’on trouve dans toute l’Europe. Débutée en 1999 (20 ans déjà !) du 17 ème arrondissement de Paris où sa créatrice voulait recréer une ambiance village et resserrer les liens entre voisins parisiens (qui en général s’ignorent et vivent tous repliés sur eux – mêmes et leurs cercles d’intimes). Créer des liens, c’est créer de la solidarité et de la convivialité. Et le succès fût immédiat. Dès l’année suivante c’est 30 villes qui participaient à l’opération. En 2016, c’était 1 180 villes dans 36 pays, certains bien au-delà de l’Europe, jusqu’en Azerbaïdjan, regroupant 25 millions de personnes dont 8,5 millions de français. Un succès phénoménal qui a lieu tous les ans au mois de mai, avec l’arrivée des beaux jours.  Le phénomène est tel qu’il y a désormais une journée européenne de voisins qui se déroule sous le patronage du Parlement européen.

Alors bonne fête des voisins à tous et que la fête commence …. Et se termine tard !

Pour retrouver la naissance du « menhir gourmand » :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=125&action=edit

A l’école de la crêpe

Pas besoin d’école pour savoir faire des crêpes me direz – vous, tout le monde sait les faire ! Et bien pas si sûr ! Produire une crêpe parfaite, rapidement demande un bon tour de main et ne s’improvise pas. A entendre les témoignages des élèves crêpiers des différentes écoles, les débuts sont parfois très laborieux ! Et puis être crêpier, ce n’est pas seulement savoir faire des crêpes, c’est aussi proposer des créations, savoir mélanger les saveurs et …. tenir sa crêperie !  

Les écoles pour devenir crêpier ne manquent pas, et pas seulement en Bretagne. Elles sont assez variées : de l’école privée où la formation se fait généralement en 1 à 4 jours pour acquérir le geste et les bases, à des formations par des associations nationales de formations pour adultes comme le GRETA qui propose une formation en 525 heures puis 8 semaines en entreprise et donne accès à un titre professionnel de maître crêpier.

Arthur, lui, notre premier commis, a choisi une autre voie. Après une période d’hésitation où il a commencé par voyager : Inde, Birmanie, Thaïlande, pour faire le point sur ses envies. Il a intégré la très prestigieuse école des maîtres crêpiers de Rennes. Ouverte en 1989 l’EMC² a déjà acquis une belle notoriété. Intégrée au centre culinaire de Rennes qui forme chaque année quelque 500 personnes, la majorité (environ 350) fera le choix d’une formation crêpes et galettes. Très à la mode aussi, école propose entre autres une formation snacking – Breizh. Mais un crêpier ce n’est pas qu’un tour de main, l’école forme les stagiaires à devenir de futurs chefs d’entreprise : création, reprise d’établissement déjà existant, et même food – truck,  qui se multiplient ces dernières années.

Autre raison de cet engouement : la galette est sans gluten ! Pourtant un souci d’approvisionnement commence à se faire sentir. En effet, contrairement à ce que l’on pourrait croire, seulement 30 % du sarrasin est produit en France. Cette absence de maîtrise fait monter le coût de la matière première.

A l’EMC² on vous apprend qu’une bonne crêpe c’est aussi une taille idéale,38 centimètres, soit juste un centimètre de moins que la plaque chauffante ( billig ) pour se garder une marge. Pour une bonne crêpe, il faut : une température idéale et une bonne hydratation de la pâte. Or celle – ci varie d’un type de farine à l’autre.

 Au centre, le nombre de stagiaire est réduit, maximum 10, pour assurer un bon encadrement et une bonne cohérence. La plupart des stagiaires sont en reconversion, ils ont exercé des métiers aussi différents que infographiste, micro – biologiste, prof de sport et leur formation peut être prise en charge sous condition.

Tout savoir sur la crêpe http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=98&action=edit

Le « menhir gourmand » 2.0

Katell en a assez ! On a bientôt entamé 20 % du XXIème siècle et le « menhir gourmand » n’est toujours pas connecté !! Trop c’est trop et les deux autres farfadets sont bien d’accord ! Même Arthur qui surfe peu et fréquente peu les réseaux sociaux est de cet avis. Katell est très Insta, comme elle dit. Ttitouan plutôt twitter pour tacler sa bande. Arthur, plus rêveur, fait comme ses parents, il surfe sur Facebook où il partage ses photos de voyages et y relate ses aventures. Il y suit aussi l’actu de sa communauté ! D’ailleurs les potes des farfadets leurs font régulièrement la remarque…. Et les taquinent à ce sujet  : « Alors, le menhir ! Toujours pas sorti de sa grotte ?? « 

Bien sûr le menhir est ultra connu dans la région et, situé en centre-ville, est incontournable des touristes, mais ce n’est pas une raison, il faut vivre avec son temps ! D’ailleurs, dans leur vie personnelle Maryvonne et Allan sont plutôt connectés, donc le problème ne vient pas de là !

Katell prend les choses en main ! Elle a un pote dans l’informatique qui lui a expliqué quelques trucs. Il faut bien qu’elle ait quelques arguments pour convaincre les tauliers ! Oui bien sûr il va falloir payer un hébergeur mais le resto tourne plutôt bien ! Pour le site, ok, elle n’a pas d’ami community manger mais elle connait un copain d’un copain d’un copain ….. Enfin peu importe, quand on voit les pubs sur Youtube ça a l’air super simple ! En quelques clics tout est réglé !! D’ailleurs son ami l’a bien briefée, il lui a expliqué qu’il faut WordPress parce que c’est le numéro 1 mondial avec 30 % des parts de marché et puis c’est super facile. Et si en plus, si on prend wordpress comme hébergeur, ça coûte moins cher. L’inconvénient dans ce cas de figure c’est que wordpress a la main sur le site et peut y imposer de la publicité non désirée, mais ça diminue les coups !

On pourrait se contenter d’une page Facebook, mais ce n’est pas là que vont les gens en priorité lorsqu’ils cherchent un resto ! Facebook ce sera pour plus tard, pour animer la communauté du menhir. Et puis ça, d’ailleurs, elle, Katell, aidée par les marmitons, elle s’en chargera !   

Allan et Maryvonne font semblant d’hésiter, il faut bien un peu les faire mariner ces petits jeunes nés à une époque où tout est immédiat.

Aller ! c’est décidé, Katell a été plus que convaincante, le menhir sera désormais 2.0 !

Avant de vivre l’aventure du menhir 2.0 découvrez comment le « menhir gourmand » est né :  http://evaluation.monmuseumvirtuel.org/wp-admin/post.php?post=125&action=edit

Dès lors, restons en contact 😉 : http://